Sur le papier, ce document - hier publié sous label Uorc et récupéré par Bongiovanni avant Idis - compte parmi les inoubliables. En réalité il convient de l'oublier dans les bacs du disquaire ! Son médiocre d'un pirateur affligé d'une toux irrépressible, vitesse de rotation aléatoire, voix éloignées: tout conspire à la perte des interprètes. Le divin Kraus semble pincé, enlisé dans un orchestre pâteux. Elvira paraît sortir d'un dessin animé tant elle stridule et trémule. Autour, les utilités du Met et un Giorgio mal assuré. Revenir à Kraus 1972 (live, Buenos Aires) et Sutherland 1975 (Decca).
J.C.